Rafael Hanuman

Ce type est obscur pour moi.

J'étais dans un Sebus. Vous savez ce que c'est ?

C'est un endroit qui vendait des livres et des disques anciens pour les passionnés.

Ceux qui ne pouvaient pas importer un disque souhaité depuis un catalogue de maison de disques allaient dans les Sebus.

C'était une véritable activité de fouille. Les gens entraient dans les Sebus sans savoir ce qu'ils allaient y trouver.

Et un jour, dans un Sebus à Blumenau, Santa Catarina, j'ai trouvé Ed Motta, fouillant parmi les disques rares du magasin.

J'avais joué un peu de saxophone, et au Brésil, il n'y avait pas d'options, ce qui s'en rapprochait le plus du jazz était sa musique.

Ed Motta était apparu comme le neveu de Tim Maia, il avait percé, puis il a un peu sombré, et ensuite il est parti à l'étranger pour réussir.

À cette époque, je pense que les gens l'aimaient au Brésil autant qu'ils l'aiment aujourd'hui, c'est-à-dire pas du tout. Et il se promenait sans grande perturbation.

J'ai donc demandé ce qu'il pourrait recommander comme musique internationale. Et il m'a recommandé cet album, DONALD FAGEN : THE NIGHTFLY.

Écoutez : c'est sophistiqué.