Rafael Hanuman

Vers 2006, il n'y avait presque plus de photolitho.

Mais il y avait un traitement d'images numériques comme jamais auparavant ; des moniteurs spéciaux, etc...

Et pourquoi y avait-il autant d'attention portée au traitement des images et à la finalisation des fichiers d'images numériques ?

La raison est qu'avant, beaucoup des erreurs étaient corrigées sur le photolitho lui-même, pendant le processus de développement, ou à la main, par le chef de développement.

Réparer un photolitho à la main était mon test pour rejoindre la société Cromograf de l'État de Santa Catarina, une entreprise pionnière dans l'acquisition d'un scanner à cylindre, une énorme machine.

Je sortais d'une entreprise de photolitho de la ville de Jaraguá do Sul, je suis allé à Blumenau, et le responsable de l'enregistrement était le plus ancien employé dans ce domaine, et il m'a appelé pour me tester devant l'entreprise.

Il voulait voir si je savais réellement ce que je faisais ou si j'étais simplement un type habitué à demander l'impression de n'importe quoi et ensuite créer d'énormes problèmes pour les graveurs et les imprimeurs. Il s'appelait M. Victor.



Donc, depuis cette époque, on ne corrige plus directement les erreurs sur le photolitho.

Non pas parce qu'il est impossible de passer une lame sur les matrices métalliques, mais parce que les professionnels ne savent pas comment le faire.

Et il n'y a personne pour enseigner. Ceux qui comprenaient le photolitho n'étaient pas le type de professionnel qui, 20 ans après, ferait des erreurs... Et un fossé s'est créé.

Pendant ma formation au SENAI, une école spécialisée dans l'impression à São Paulo, par exemple, les machines les plus récentes datent des années 1980.

Par conséquent, il n'y a pas de professeurs, ni d'infrastructure pour le développement de la technologie. Le reste, je vous laisse le déduire.

Mais, en revenant au traitement des images numériques, c'est une activité absolument essentielle.

C'est intéressant. Ceux qui ne s'intéressent pas au sujet peuvent déjà être éliminés de la liste des entreprises aptes à concourir sur le marché de l'impression.

Parce que les photographes sont aussi de plus en plus mauvais. Dès 2006, je devais résoudre des séances photo où toute l'éclairage était du mauvais côté.

Qu'est-ce que cela signifie ? Vous avez probablement déjà deviné. Oui, des photos où le visage et les parties principales des vêtements étaient dans l'ombre. C'est incroyable que personne ne se rende compte de ce genre d'erreurs.

La direction de la photographie était ce qu'il manquait. Et là où il manque une direction de la photographie, il faut que la personne qui fait le traitement des images ait du talent.